Eclairage de jardin : comment avoir des luminaires pratiques et décoratifs ?
L’éclairage du jardin est une étape importante pour la décoration d’extérieure. Certains professionnels en ont fait même une spécialité. Le choix des modèles à utiliser, la répartition des spots et leur nombre se feront suivant l’ambiance recherchée et la forme du terrain.
Le choix des luminaires
Plusieurs modèles de lampadaires sont disponibles sur le marché. Il est donc important de choisir des lampadaires de jardin en tenant compte de quelques critères. Pour la solidité, ce sera les modèles en fonte, en aluminium et en verre pyrex. Les modèles en polycarbonate sont plutôt légers tout en restant résistants. Les ampoules utilisées devront être économiques, comme les LED avec une grande longévité et une facilité d’installation.
L’essentiel d’un éclairage pratique et décoratif
Dans le jardin, l’éclairage sera à la fois pratique et apaisant. En effet c’est un lieu propice à la détente et au calme les soirs d’été. L’intensité de la lumière est importante puisque c’est elle qui détermine l’ambiance. Des lumières dans les arbres ainsi que des lampadaires design renvoient à une ambiance chic sur fond de lumière tamisée. Les luminaires de jardin colorés à base de lumière LED seront de sortie pour les fêtes avec leur atmosphère festive. D’autre part, il ne faut pas oublier que la règle pour un jardin bien éclairé c’est de ne pas en faire trop. Le clair-obscur a ici toute sa place.
L’éclairage par étape
Le choix de l’éclairage d’extérieur tient compte de la configuration du jardin. Les trois points importants sont les allées, la terrasse et la végétation composée d’arbres et de massifs. L’éclairage diffère pour ces trois endroits. L’utilisation de jeux d’ombres et de lumières apportera un contraste rehaussant la beauté du jardin. Le travail commencera sur le papier avec le plan du jardin. La végétation sera mise en valeur suivant sa nature. Les arbres feuillus et les conifères recevront une lumière venant d’un projecteur pour un éclairage de bas en haut ; les espèces à feuillage dense auront un éclairage près des troncs et quant aux massifs, ce sera un jeu d’ombres pour une impression de volume. Les allées doivent être bien éclairées. Il n’est pas nécessaire de choisir les spots les plus puissants puisque le but n’est pas d’éblouir. Ils seront plutôt accueillants. Pour les escaliers, les lumières seront placées des deux côtés, et toutes les dix marches. Pour la terrasse, des appliques générant une lumière indirecte et des spots encastrés dans la dalle pour la délimiter seront parfaits.
Eclairage extérieur : et si on parlait de norme ?
L’éclairage n’est pas seulement utile quand il n’y a plus de lumière naturelle qui éclaire, il embellit également une propriété et ajoute de la chaleur à une décoration. L’éclairage extérieur est utilisé de nombreuses façons pour égayer les allées, une piscine, la terrasse et le jardin. Comme l’éclairage fait parti intégrante d’une construction, il est également soumis à des normes qui accompagnent les normes électriques NF C 15-100.
La norme française sur l’éclairage extérieur
Le luminaire que vous allez utiliser pour réaliser l’éclairage extérieur doit être étanche. Cette étanchéité se vérifie avec l’Indice de Protection (IP). L’indice IP est composé de deux chiffres, le premier indique la protection du luminaire contre les corps solides, le deuxième correspond à la protection du luminaire contre les corps liquides. Plus les chiffres sont élevés, plus la protection est forte. Un éclairage extérieur doit être au minimum IP44, le premier 4 signifie que le luminaire est protégé contre les corps solides supérieurs à 1mm, le deuxième 4 signifie qu’il est protégé contre les projections d’eau venant de toutes les directions. Pour être en règle avec la NF C 15-100, il faut prévoir un point d’éclairage par entrée principale ou de service. Pour respecter l’accessibilité des personnes handicapées, il faudra prévoir en plus un éclairage des cheminements équivalant à un minimum de 20 lux qui sera mesuré au sol.
La norme impose le côté pratique pour l’éclairage extérieur et le côté protection avec l’indice IP44.
Pour plus de confort, il est intéressant de mettre à l’intérieur un interrupteur à voyant témoin, il vous alertera que la lumière extérieure est allumée sans avoir à ouvrir les volets ou la porte pour regarder.
Si vous avez un coin extérieur avec une table de jardin pour prendre vos repas, vous pouvez également prévoir de l’éclairer avec des appliques d’extérieur par exemple. Il vaut mieux éviter les projecteurs pour ce coin terrasse car il risque d’aveugler ceux qui y font face !
Pour l’entrée principale de la maison et le garage, vous pourriez plutôt envisager de poser un éclairage d’extérieur à détection. Comme cela, il s’allumera tout seul lorsque vous rentrez chez vous et il évite ainsi de chercher la serrure avec la clé pendant des heures dans le noir.
L’éclairage décoratif d’extérieur
Un éclairage de décoration peut se caractériser sous plusieurs formes car il y a mille et une façons de le penser ! Tout d’abord il existe des balises qui permettent de baliser un chemin qui va au jardin ou à la porte d’entrée par exemple, ces balises peuvent très bien être solaires, ce qui permet d’éviter un raccordement électrique. Il y a aussi des spots à encastrer dans le sol qui permettent de délimiter les abords d’une terrasse ou d’une piscine. Vous pouvez aussi imaginer des lampes sur piquets qui pourront éclairer des massifs de fleurs, des arbres, des statues, une façade… Bref ! Avec un peu d’imagination et en connaissant les normes il est possible d’effectuer beaucoup de projets !
Wysips : le film photovoltaïque invisible pour smartphone mis en fabrication dès 2016
Le groupe français Sunpartner Technologies et chinois Laibao Hi-Tech Co inventeur commun du film invisible photovoltaïque Wysips ont trouvé un accord industriel et commercial pour la mise en usine du produit dès 2016.
Sunpartner Technologies qui est une société française basée à Aix-en-Provence et spécialisée dans les nouvelles technologies de l’énergie a trouvé un accord industriel avec le géant chinois Laibao Hi-Tech Co, leader de la fabrication et la commercialisation de verres conducteurs. L’accord consiste à produire en volume les composants Wysips Crystal dédiés aux marchés des smartphones et des smartwatches à partir de 2016. L’accord concerne aussi Wysips Glass qui est un vitrage intelligent dédié au domaine du bâtiment et du transport. Rappelons que Wysips est une technologie qui combine plusieurs systèmes optiques avec une structure photovoltaïque organisés de manière à être transparentes et invisibles à l’½il nu. Cette technologie s’intègre aux écrans des objets connectés pour générer assez d’énergie ponctuelle et permettre un fonctionnement autonome. Le Wysips Crystal par exemple permet à un smartphone ou un smartwatch d’assurer tout ou une partie de sa consommation alors qu’un Wysips Glass assure l’alimentation électrique de stores à enrouleurs ou de dispositifs d’éclairage.
Smartflower : la dernière innovation d’EDF ENR solaire
Smartflower est tout simplement le dernier né du groupe EDF ENR solaire. Ce générateur mobile permet de créer et de consommer votre propre énergie photovoltaïque de manière très pratique, intelligente et efficace.
La particularité de ce nouveau générateur c’est qu’il est mobile et qu’il ne ressemble en rien aux habituels panneaux photovoltaïques qu’on installe sur le toit. Doté d’un design plus futuriste qui laisse rêver, le Smartflower doit son nom à sa forme imitant plus un grand tournesol. Il est muni de plusieurs cellules photovoltaïques qui traquent la course du soleil de manière à optimiser la production d’énergie. Il est disponible en deux modèles, le modèle Originale d’une hauteur de 5,80m et le modèle Pop de 4,83m et en 8 coloris : blanc, gris, vert, bleu, mauve, jaune, violet et cyan. Le générateur s’accompagne aussi avec un système de suivi en ligne appelé soleilenligne.com qui permet de connaitre à tout moment la production et la consommation d’électricité.
Le Smartflower dipose de 12 pétales de 40 cellules chacune qui occupe une surface solaire de 18m². Grâce à son système de tracker et son double axe horizontal et vertical, Smartflower produit une électrique de plus de 30 à 40% par rapport à un système de panneaux sur toiture. Ce générateur est automatique car il s’ouvre dès le lever du soleil et se referme à la tombée de la nuit. En cas d’intempéries, son anémomètre détecte les vents trop puissants et active aussitôt la mise en sécurité du générateur. Il faut dire qu’avec ce nouveau produit, EDF ENR gardera sa place de N°1 dans le domaine photovoltaïque en France.
Lampes solaires de jardin : pourquoi les adopter ?
Désormais on peut se passer des branchements électriques encombrants pour habiller le jardin grâce aux lampes solaires de jardin. Appréciés des jardiniers et des décorateurs, les lampes solaires créent une ambiance plus intimiste et rendent la verdure plus élégante avec des formes variées et modernes.
Ecologique, économique et esthétique, la lampe solaire de jardin offre une des meilleures options en luminaire d’extérieur car il suffit de l’installer et le tour est joué. De plus, les lampes solaires s’allument automatiquement sans intervention manuelle. Grâce au petit panneau solaire relié à la batterie, la lampe produit de la lumière leds. Même si le temps est gris, la lampe solaire fonctionne quand même car la plupart des produits disponibles en France dispose d’une batterie qui s’alimente avec la lumière du jour tout simplement. L’énergie est stockée le jour et libérée la nuit pour un effet lumineux bien dosé. Balises solaires, bornes, appliques ou spots, les lampes solaires décorent la terrasse, les allées et le jardin une fois la nuit tombée. En optant pour les lampes solaires, l’éclairage de l’extérieur ne dépense aucune électricité du réseau ce qui fait de l’économie sur la facture énergétique.
Et pour bien choisir la lampe solaire de jardin qu’il vous faut, il faut opter pour des modèles qui éclairent suffisamment avec une puissance d’au moins 12W et qui ont une autonomie de 11 à 20h en été et de 2h30 en hiver après une journée de charge. La lampe solaire doit disposer de Leds et résister à l’eau (la matière en inox est à privilégier). Une lampe solaire avec un panneau solaire traitement anti-UV a une durée de vie beaucoup plus importante qu’un panneau solaire simple. Enfin, choisir un modèle avec un détecteur de présence et une batterie pouvant être changée est plus pratique.
Lampe solaire pour les pays tropicaux : l’Afrisolar Lamp BBC 12 est la plus adaptée
Même si les lampes solaires ont déjà existé depuis 1984 ; elles étaient seulement utilisées comme solution de secours en cas de panne d’électricité. En effet, les anciens modèles de lampes solaires ont seulement une autonomie de 3 heures au maximum alors qu’il faut environ 20 heures pour les recharger. Ce type de lampe solaire est plus adapté pour les européens mais pour les pays d’Afrique dont l’accès à l’électricité reste limité, il faut une solution plus performante. C’est ce qui a motivé Cyrille Bomba à créer la lampe Afrisolar Lamp BBC 12. Après la présentation du produit à Yaoundé, elle a gagné le premier prix de la classe électronique lors des journées nationales de technologies organisées par le Ministère de l’Industrie des Mines et du développement technologique.
Afrisolar Lamp BBC 12 propose une autonomie de 12heures contre 6 heures de chargement au soleil. Elle dispose d’une ou de deux ampoules à LED avec une puissance d’éclairage 20 à 30 fois supérieure que les lampes à pétrole utilisées habituellement en Afrique. Un câble relie cette lampe solaire à un panneau solaire conçu pour résister aux intempéries. Le panneau solaire mesure 20 sur 30 cm et il sera fixé sur le toit. L’utilisation est simplifiée car il suffit de connecter le câble en sortant le matin, et la nuit, elle pourra être fonctionnelle jusqu’au matin. Cette lampe est une solution innovante et prometteuse pour les endroits isolés qui n’ont pas accès à l’électricité. Comme pour de nombreux pays d’Afrique, le soleil est une importante source d’énergie qu’il faut exploiter au meilleur prix. Ceci dit, la production en grande échelle de cette lampe est déjà en cours car elle sera distribuée à travers de nombreuses régions d’Afrique.
Un pylône solaire pour révolutionner l’éclairage public
Au Pays-Bas, la Journée de l’espace public de l’Expo Houten a été l’occasion de découvrir le Spirit, le tout premier pylône d’éclairage à énergie solaire conçu par la société Kaal Masten. Déjà proposé en série complète, ce nouveau système ne nécessite aucun réseau électrique pour marcher. Dans son catalogue, le spécialiste néerlandais présente un pylône créé de façon modulaire qui utilise la technologie LED et qui a uniquement besoin d’énergie solaire. En 3 ans, la société a réussi à mettre en place une gamme complète de pylônes d’éclairage « autonomes » qui garantissent une source d’éclairage de qualité partout.
Sans câblage
Conçus pour révolutionner l’éclairage public, les pylônes Spirit ne nécessitent d’aucun câblage et peuvent bien servir de source de lumière dans les endroits privés de raccordement au réseau électrique : routes campagnardes, autoroutes, routes de montagnes ou parkings. Toujours d’après Kaal Masten, le nombre de modules solaires et la hauteur du pylône varient suivant les demandes et un pylône peut atteindre jusqu’à 18 mètres de hauteur.
Un éclairage écologique
Cette invention est totalement écologique parce qu’elle ne nécessite aucune consommation électrique, ses matériaux sont totalement recyclables, tous les modèles de pylônes s’adaptent à toutes les armatures LED et la confection ne produit pas de CO2. Pour Jos van den Hurk, Directeur de Kaal Masten, le lancement du Spirit marquera à jamais le secteur de l’éclairage public parce que les gestionnaires d’espaces publics et les collectivités peuvent désormais proposer un éclairage complet et améliorer la sécurité sans recourir au réseau électrique. Enfin, l’autonomie du pylône et la réduction de l’empreinte CO2 de l’éclairage public sont également des atouts conséquents.
Economie d’énergie : les habitations, les bâtiments publics et les bureaux sont les plus ciblés
Les simples habitations, les bâtiments publics et les bureaux consomment plus d’énergie que les transports et l’industrie en Europe. C’est pour cette raison que l’Etat a imposé les normes de construction comme la norme RT2012 en France pour les nouvelles constructions. Cette norme touche principalement la réglementation thermique et impose l’isolation ou le chauffage.
Selon les derniers rapports du bâti en Europe, les maisons européennes consomment environ l’équivalent de 3,5 milliards de barils de pétrole chaque année soit la consommation d’un million de milliards de radiateurs de 1 000 watts allumés ensemble pendant quinze minutes. Ce sont les habitations qui brûlent plus de 40% de l’énergie consommée en Europe, 32% pour les industries et 28% pour les transports.
Mais avec la nouvelle norme, qui pourra être appliquée dans toute l’Europe, les constructions éco-énergétique commencent à prendre de l’ampleur et d’ici 2020, les chiffres vont encore doubler et le marché présenterait une valeur de 40 milliards d’euros. En plus les demandes de brevets sur les systèmes éco énergétiques ont triplé en moins de dix ans. Les secteurs les plus actifs sont : le chauffage, ventilation et climatisation (CVCA), l’isolation, l’éclairage écologique et l’incorporation des énergies renouvelables.
En effet, la moitié de l’énergie consommée dans un foyer concerne seulement le chauffage, la climatisation et la ventilation. C’est pour cette raison que le CVCA reste une priorité dans les rénovations énergétiques. Parmi les techniques prometteuses pour réduire ce taux de consommation, il y a la purification de l’air avec un système utilisant les ultraviolets et les espèces photo-réactives de l’atmosphère.
Il y a aussi le solaire passif qui consiste à soumettre l’air à l’ensoleillement pour chauffer ensuite la maison. Cette technologie est déjà utilisée à Berlin au dôme de verre du Bundestag et à Vienne dans le nouveau bâtiment Raiffeisen RHW-2.
Des lampadaires à concentration solaire dans la ville de Toulouse
Dans la course à l’énergie renouvelable, Toulouse marque des points d’avance avec la mise en place de lampadaires à LED et à concentration solaire dans la ville.
Promouvoir les créations locales
En parallèle avec son projet d’installation de lampadaires solaires classiques, la ville de Toulouse travaille en collaboration avec EDF et CAB Innovation pour tester quatre modèles à concentration solaire. En tant qu’Adjoint au Maire à l’Eclairage Public et à la Logistique Municipale, Alexandre Marciel confirme que le nouveau lampadaire à Led est tout à fait autonome et l’inexistence de raccord aux réseaux permet à la ville de faire plus d’économies.
Dirigée par André Cabarbaye, ingénieur au CNES, CAB Innovation est une société spécialisée dans les produits innovants comme ce prototype de lampadaire à concentration solaire dédié à l’éclairage public. Bénéficiant d’un brevet CNES, le modèle fonctionne avec des panneaux solaires construits à Cahors, dans le Lot.
La capacité énergétique
Comparé à un lampadaire solaire classique, celui à concentration solaire a une meilleure performance énergétique et il est capable de tenir toute la nuit. Suivant les explications d’Alexandre Marciel, la concentration solaire doublée d’un asservissement au solaire (tourner en fonction du soleil) aident à produire le double de la production énergétique d’un lampadaire solaire classique. Grâce à la convention entre EDF et la mairie de Toulouse, une subvention de 50 000 euros consacrée à l’innovation énergétique a permis de financer ce projet estimé à 20 000 euros. A noter qu’il s’agit des tous premiers lampadaires à concentration solaire dans le monde.
Enfin, le lampadaire installé près de la Place du Capitole permettra à terme la mise en place d’une borne électrique autonome dédiée à l’alimentation des petits véhicules électriques.
Des briques de verre pour illuminer l’extérieur
Les professionnels en décoration extérieure ne cessent d’apporter de nouvelles solutions d’éclairage. Parmi les dernières tendances du moment, les briques de verre avec capteurs solaires et ampoules LED s’intègrent dans le sol pour assurer un éclairage doux dédié à l’usage résidentiel ou professionnel.
Un éclairage extérieur écologique
Pour ceux qui veulent réduire leur empreinte écologique, la brique de verre avec capteurs solaires est un nouvel atout du secteur de l’aménagement extérieur. Avec une utilisation horizontale, elle permet d’obtenir un éclairage extérieur à la fois animé, original et doux. Elle convient parfaitement pour décorer un balcon, délimiter un chemin, un espace ou signaler l’entrée d’un bâtiment. Techniquement parlant, la brique de verre photovoltaïque est dotée de panneaux chargés de recueillir l’énergie solaire captée durant toute la journée et stockée dans une batterie au lithium intégrée, de LED haut rendement et de capteur crépusculaire capable de maintenir l’éclairage automatique des lampes avec une luminosité qui ne dépasse pas les 30 lux.
Une installation normalisée
Uniquement dédiée pour l’extérieur, les briques de verre photovoltaïques nécessitent un suivi des conditions de pose imposées par le fabriquant. Le choix de ce type d’éclairage implique aussi une sélection des emplacements ensoleillés pour permettre un chargement complet de la batterie. Enfin, cette nouvelle solution d’éclairage de l’extérieur apporte un maximum de liberté dans le choix de l’installation car il n’a pas besoin d’un réseau électrique tandis que la pose des briques rondes ou carrées est similaire à celle des briques de verre usuelles : pose sur ciment, bois, asphalte ou pierre
Les africains utilisent de plus en plus l’éclairage solaire
L’accès à l’électricité et à l’eau potable reste toujours un problème récurrent en Afrique. Pour avoir de la lumière, la plupart des africains qui n’ont pas d’électricité utilise le bois de chauffe. Une pratique qui nuit considérablement à l’environnement et aussi à l’économie locale. Pour y remédier, le programme de l’International Finance Corporation (IFC) a lancé un programme Lighting Africa qui vise à fournir des équipements d’éclairage solaire aux foyers sans électricité. Un partenariat avec les entreprises en Afrique a été négocié pour la vente de ces équipements.
L’éclairage solaire pour remplacer les fuels et le bois de chauffe
D’après les données de Lighting Africa, environ 7 millions d’africains sans électricité ont pu profiter des équipements d’éclairage solaire pour leur quotidien. Les entreprises partenaires du programme ont affirmé avoir vendu plus de 600 000 lanternes l’année dernière entre Août et Septembre. Des chiffres qui montrent que l’éclairage propre intéresse de plus en plus de personnes en Afrique. Pour le manager de l’IFC, Itotia Njagi, Lighting Africa n’a pas seulement pour but de vendre ces équipements d’éclairage solaire, le programme vise à réduire l’utilisation des fuels chers et polluants et du bois de chauffe en guise d’éclairage. En effet, seule 35 à 40% de la population africaine profite des réseaux électriques nationaux et plus de la moitié se débrouille avec des moyens dérisoires.
La croissance des ventes des équipements d’éclairage solaire en Afrique démontre aussi que l’Afrique rural non électrifiée s’intéresse à cette nouvelle source d’énergie. Ce qui signifie un marché prometteur pour les investisseurs et les entrepreneurs dans l’énergie solaire.
Eclairage solaire : place au hors réseau
Le 20 févier dernier, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié les résultats de ses sondages sur l’avenir de l’éclairage solaire hors réseau. D’après le document, ce système d’éclairage est une solution économique qui promet une baisse de la pollution de l’air intérieur et les risques sanitaires liées à l’utilisation des lampes à kérosène, des bougies et des lampes de poches. Avec cette méthode, le PNUE prévoit la création de nouvelles professions écologiques.
Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner prévoit le changement de 670 millions de lampes à pétrole utilisées dans le monde entier par des sources d’éclairage utilisant de l’énergie solaire. Cette solution permettrait de limiter les émissions globales de carbone et les risques sanitaires provoqués par la pollution de l’air.
Réalisées dans 80 pays, les estimations du PNUE prévoient un an d’amortissement du coût des investissements utiles pour le changement de l'éclairage à base de combustibles par des systèmes d'éclairage solaire à diode électroluminescente (DEL). Ce résultat prometteur sera obtenu grâce aux économies sur le carburant utilisé par les de 1.3 milliards de personnes qui n’ont pas encore accès à l’éclaire électrique et qui ont besoin chaque année près de 25 milliards de litres de kérosène pour faire fonctionner les lampes à pétrole.
Cette dépense est estimée à 23 milliards de dollars par an. En guise d’exemple, le Programme des Nations Unies pour l'environnement cite le cas du Nigéria qui devrait économiser plus de 1,4 milliard de dollars par an si le pays optait pour les solutions modernes d’éclairage hors réseau. Enfin, une initiative internationale est en cours grâce à un partenariat avec l'organisation Global Off-Grid Lighting Association (GOGLA) travaillant dans quelques 50 pays en développement.
Eclairage : la traction gravitationnelle pour alimenter une LED
Créé par Martin Riddiford et Jim Reeves, deux designers britanniques, le kit GravityLight est un ensemble de lampe à LED qui marche jusqu’à 30 minutes d’affilée grâce à la traction gravitationnelle d’un poids de 9 kg suspendu. Il s’agit d’une campagne de financement participatif initialement dédiée aux pays en voie de développement qui ne disposent pas encore de source d’énergie fiable.
Un projet écologique
Même si la combustion de kérosène est une source d’éclairage stable, cette méthode très coûteuse produit chaque année 244 millions de tonnes de dioxyde de carbone. La biomasse est aussi une solution envisageable mais elle engendre un risque d’inhalation de fumée nocive pour notre organisme. Avec le kit GravityLight, tous ces problèmes sont résolus puisqu’il suffit de soulever le petit sac de 9 kg pour générer une énergie fonctionnelle de 30 minutes.
Plus d’économie
D’après les auteurs du projet, les économies effectuées par les utilisateurs du GravityLight leur permettraient d’acquérir des systèmes d’éclairage solaire nettement plus puissants. En effet, les équipements solaires sont largement plus efficaces mais ils nécessitent un investissement financier important comme l’achat des modules photovoltaïques et de batteries.
Un test concluant
Dans la phase test du projet, un premier lot de 1 000 lampes LED alimentées par la gravité sera mis gratuitement à la disposition de villageois d’Afrique ou d’Inde. Les résultats permettront aux designers d’affiner la conception du système et lancer une production massive de la GravityLight qui sera ensuite vendue à moins de 5 dollars l’unité. Puisqu’il s’agit d’une campagne de financement, les concepteurs ont réussi à rassembler 261.958 dollars à 21 jours de la date butoir où la somme de 55.000 dollars devrait être récoltée.
Empreinte écologique : pour un Noël responsable !
Mandaterre, un organisme québécois vient de procéder au lancement de la 8ème édition de sa campagne « Joyeux ÉchoNoël ». Il s’agit d’un engagement responsable qui vise à réduire au maximum la consommation d’énergie durant les fêtes de fin d’année. D’après ses initiateurs, les décorations de Noël constituent en elles mêmes une surcharge de 500 mégawatts sur le réseau électrique. En guise de comparaison, ces données équivalent aux besoins énergétiques de 100 000 maisons familiales.
Pour diminuer la surconsommation d’énergie durant les festivités, il existe quelques recommandations essentielles :
Pour réduire la consommation en électricité, il faut éviter d’installer les décorations de Noël avant décembre mais le faire quelques jours avant le 25 décembre.
Il vaut mieux investir sur les systèmes d’éclairages à base d’ampoules à LED qui réduisent à 90% la consommation d’énergie. Par ailleurs, il existe également des systèmes d’éclairage solaire très efficaces.
Un système doté d’une minuterie permet de régler l’heure d’activation des lumières : de 17 heures à minuit.
Réduire le taux de pollution en évitant les ensembles lumineux dotés de plusieurs ampoules conventionnelles et ceux qui utilisent des procédés à soufflerie.
Faire en sorte de diminuer la quantité de papier d’emballage en réutilisant les papiers de publicité ou les posters des magazines.
Parce que la vaisselle jetable est non biodégradable, il vaut mieux opter pour les modèles réutilisables pour diminuer le taux de déchet.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre en procédant à des achats chez les artisans locaux et éviter le transport des marchandises.
Investir dans des cadeaux pratiques, responsables et durables.
Opter pour le covoiturage pour les trajets indispensables pour rejoindre les fêtes.
Enfin, il faut miser sur les arbres de Noël naturels certifiés FSC ou Forest Stewardship Council qui misent sur l’agriculture au lieu de l’exploitation forestière.
Design : quand l’architecture adopte une vision écologique
Dans la quête de l’énergie solaire, la recherche d’espace constitue toujours un défi majeur. Pour y remédier, Mans Tham, un architecte suédois a trouvé la solution idéale avec son « serpent solaire ». Il s’agit d’un « treillis photovoltaïque » destiné à recouvrir toutes les routes et les autoroutes d’entrées d’une ville. Il permettrait aux habitants de bénéficier d’une réserve importante d’énergie, de profiter d’une énergie renouvelable et de mieux conserver les voitures qui ne font plus face aux effets de la pluie et de la chaleur frappante.
Un énorme intérêt pour les villes
A part les systèmes déjà présents sur les aires de stationnement de plusieurs supermarchés français, ce concept mérite d’être étudié puisque, pour une vingtaine de kilomètres de couverture, le serpent solaire permet de récolter chaque année 150 GWH, une puissance qui suffit largement à couvrir les besoins en électricité d’une ville moyenne de 40 000 habitants. Il s’agit là d’une solution intéressante pour les problèmes d’éclairage de nuit.
Du côté des automobilistes, le concept fait office de brise vent qui apporte un maximum de confort de conduite tout en réduisant la fréquence d’utilisation des climatiseurs. En termes d’innovation, Mans Tham voit loin en prévoyant la récupération des émissions de CO2 pour les convertir en « bio fuel ». La mise en place d’aires de rechargement dans le système est également envisageable pour les voitures électriques.
Une meilleure distribution électrique
En prévoyant la mise en place de mini-centrales sur tout l’ensemble du réseau routier, le système permet d’alimenter directement les endroits habités. Il n’est donc plus nécessaire de faire appel aux traditionnelles lignes à haute tension chargées de distribuer les électricités produites dans les anciennes centrales.
l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) finance 7 projets innovants
Dans le but de promouvoir la création d’infrastructures de recharge destinées aux voitures électriques, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a attribué un financement à hauteur de 15,9 millions d'euros pour sept projets novateurs.
Dans son communiqué du 08 octobre 2012, l’Ademe rappelle que l’Etat attribue des fonds d’un montant global de 40,9 millions d’euros aux projets d’investissements d’avenir.
Voici les sept lauréats du volet « véhicule du futur » : Infini Drive (La Poste, ERDF...) pour la conception et l’expérimentation d’un dispositif standard de recharge destiné aux flottes d'entreprise ou d'administrations; Mov'eo Treve qui projette de réaliser des tests et des certifications de bornes de recharge ; Telewatt, qui créé un système de recharge à partir du réseau d'éclairage public ; Vert pour la recharge des véhicules avec des installations solaires sur des îles dépendantes des hydrocarbures ; Ever, un projet de bornes de recharge rapide pour l'autopartage ; Crome, une expérimentation du trafic des voitures électriques entre la France et l'Allemagne et pour finir, Eguise, une amélioration de la prédiction de la recharge des voitures.
Par ailleurs, de nouveaux fonds de financement des bornes et un tarif préférentiel pour les voitures électriques aux péages et en stationnement figurent parmi les nouvelles mesures de soutien annoncées par l’Etat dans le cadre de la réalisation de ses objectifs concernant l’émergence d’un réseau de bornes et d’installations de recharge.
Pour rappel, La France ne dispose que de 2 500 bornes électriques sur la voie publique, ce qui explique le taux à moins 0,5% des ventes de voitures électriques dans le pays. Les prévisions pour 2020 annoncent 2 millions de voitures électriques ou hybrides rechargeables et 400.000 bornes sur la voie publique.
Prix de l’Ingénierie du Futur : des projets idéalistes
Avec le thème "l’Éco-Métropole du Futur", l’édition 2012 du prix de l’Ingénierie du Futur de Syntec Ingénierie a choisi d’honorer l’École des Ponts ParisTech (ENPC) pour "ECHY", un projet d’éclairage hybride solaire-électrique et l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) pour "Polyv’îles", un projet de réseau d’îles au large des côtes européennes. En ne sortant pas du thème du concours, les participants à cette édition ont misé sur l’ampleur et l’audace des projets. En voici les détails.
Avec l’éclairage, le tertiaire et la consommation comme points de départ, le projet ECHY est une autre manière de récupérer la lumière du soleil et de la transmettre directement, sans conversion, dans un local à éclairer. Il s’agit d’une technologie de pointe qui utilise un panneau de lentilles pointé vers le soleil. Disposées en toiture, les lentilles accumulent la lumière dans des fibres optiques disposées dans leur foyer, et qui la véhicule avec le moins de perte possible. Structurées en « canalisation de lumière », la fibre optique prend la forme d’une LED de haute puissance à la fin de son parcours. Notons seulement que ce système de lumière gratuite est non stockable et il faut le coupler à un dispositif classique alimenté par électricité.
De son côté, Polyv’îles ambitionne la création d’éco-métropoles flottantes au large du continent européen en 2050. Dans le but de minimiser la consommation des espaces naturels et agricoles, Polyv’îles sera construite sur 7 km² et rassemblera un parc de logements destinés à 40 000 habitants, des maisons d’équipements et des espaces verts. En termes de consommation, les îles flottantes seront reliées par des rames à sustentation magnétique, utiliseront des canaux et marcheront uniquement aux énergies renouvelables.
Créés par Syntec-Ingénierie en 2006, ces Prix de l'Ingénierie du Futur encouragent des projets réalisés par des étudiants d’écoles d’ingénieurs, d’universités et des apprentis de CFA du Supérieur ayant imaginé des solutions technologiques et humaines dans les domaines de l’environnement, l’industrie, l’urbanisme ou encore les transports.
Des éléments végétaux utilisés pour produire de l’éclairage solaire !
Une alternative simple et peu coûteuse pourrait se répandre face aux capteurs solaires traditionnels qui nécessitent un gros investissement : des panneaux solaires fabriqués à partir d’éléments végétaux.
Cette innovation a été développée grâce au partenariat entre le Massachussets Institute of Technology (MIT) et l’EPFL. L’ingrédient principal à cette innovation : la protéine nécessaire à la photosynthèse chez les végétaux. Protéine qui a été utilisée par Andreas Mershin, un chercheur du MIT, pour reproduire du courant électrique. Cette étude est le prolongement des travaux débutés par Shuguang Zhang du MIT il y a 8 ans et ses résultats seront publiés mi-février 2012 dans le journal scientifique Scientific Reports.
Dans ses premières recherches il y a 8 ans, Shuguang Zhang avait réussi à isoler des molécules regroupées sous le nom de photosystème-I (PS-I). Ce sont des structures végétales d’une cellule, qui permettent la photosynthèse. Après les avoir stabilisé de manière chimique, le chercheur et son équipe l’ont déposé en couche sur du verre. Il s’est avéré que ce dispositif est capable de produire du courant électrique à chaque exposition à la lumière du soleil, comme le ferait un appareil solaire traditionnel.
Le prolongement de ces recherches en 2012 a conduit Andreas Mershin a adapter un substrat photovoltaïque beaucoup plus efficace pour capter la lumière solaire. Le défi est relevé car le mécanisme permet de transporter les électrons plus efficacement, comme l’énergie contenue dans une pile électrique.
En clair, Andreas Mershin a ainsi pu créer une sorte de “forêt” de nanofils d’oxyde de zinc chargée de capter la lumière. Il précise le procédé : «L'efficacité du nouveau système est 10 000 fois supérieure à la version précédente, bien qu'il ne convertisse pour l'heure que 0,1% de l'énergie solaire en électricité. Cependant, 1 à 2 pour-cent d'efficacité seront suffisants pour que l'on puisse imaginer une utilisation commerciale, car les ingrédients ne coûtent presque rien et le procédé de fabrication est particulièrement simple»
A noter que ces recherches ont été financées par une subvention de la société Intel ainsi que la participation de l’University of Tennessee.
La bouteille solaire, un éclairage simple et écologique dans les zones défavorisées !
Une idée lumineuse qui n’a rien à envier aux éclairages que l’on retrouve dans les pays occidentaux : une bouteille en plastique remplie d’eau fait office d’ampoule de jour !
Cette invention est née grâce à un ingénieur brésilien, Alfredo Moser, qui a mis au point une ampoule économe qui n’a besoin que du soleil pour éclairer une pièce.
Un principe très simple : une bouteille en plastique remplie d’eau, que l’on niche ensuite dans le toit de la maison, une réfraction lumineuse et hop, la bouteille peut produire un éclairage solaire d’une intensité comparable à celle d’une ampoule de 50 watts.
Le procédé se répand actuellement aux Phillippines grâce à la Fondtion MyShelter. Son fondateur, Illac Diaz, précise : « Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu’ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l’être cette semaine par une armée de bénévoles. L’initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l’île de Vanuatu, dans le Pacifique. »
Le projet porte bien le nom de “A Liter of Light” (en français “un litre de lumière”), la fondation souligne par ailleurs que la technologie est développée par des étudiants du MIT aux Etats-Unis sous le nom de Solar Bottle Bulb, éclairage solaire qui fournit des techniques simples pour répondre aux besoins des communautés défavorisées des pays en développement.